11 mai 2020
- Le 11/05/2020
Plein de joies aujourd’hui, la première étant que j’ai remis en état la boutique, et que je suis prête à vous accueillir !
Ménage à fond, comme à la fermeture, installation d’une petite table à l’entrée avec gel hydro-alcoolique et gants, au-dessus d’une poubelle dédiée, tout a à peu près repris sa place, sauf la vitrine, toute propre, que je me réserve de finir de reconcevoir demain matin, au « feeling », de même que je choisirai la citation de la semaine le moment venu !
Bien sûr, le salon de thé ne reprend pas pour l’instant, et je vous remercie de venir masqué(e)s pour la sécurité de tous. Tiens, il me vient une idée, on pourrait faire un concours photo des plus beaux looks ? Oh, ce serait drôle !
Joie inespérée celle-là, même si de moindre importance, « mais pour moi ça veut dire beaucoup », je viens d’avoir un rdv avec ma coiffeuse à 20 heures ce soir. C’était ça ou dans 3 semaines. Vous imaginez bien que je n’ai pas tergiversé et que j’ai sauté dessus...Je vais essayer de faire un montage avant – après, histoire de se souvenir…
Belle soirée aussi hier, j’adore me coucher sur un bon moment, on repassait « Dirty Dancing », dont je suis une fan absolue.
Donc, j’abrège, mêmes commentaires que pour Pearl Harbor, je connais par coeur, je l’ai en DVD, et je craque quand même quand il est diffusé. Ca me réjouit toujours de voir comme certains films à petits budgets explosent de façon tout à fait inattendue quand des méga productions, autoproclamées blockbusters à grands renforts de promotions onéreuses, se ratent lamentablement. On aime toujours voir David terrasser Goliath. Comme quoi, une jolie idée, des acteurs inspirés, une bande son de qualité et une équipe enthousiaste… C’est le cas de ce film initialement catalogué comme une histoire d’amour à l’eau de rose pour adolescentes enfiévrées. Eh bien, non, beaucoup de femmes respectables comme moi, hi, hi, l’adorent et je connais plein de mecs, des vrais, qui ne boudent pas leur plaisir. Rappelez-vous l’arnacoeur. C’est en rejouant la scène du porté que Romain Dury séduit Vanessa Paradis (bon, c’est vrai, au départ, c’est pour la manipuler, mais il se laisse prendre au jeu et succombe à la magie). La musique endiablée ou diablement sexy n’a pas pris une ride, et j’ai dansé comme une folle sur mon canapé, énervant passablement Lexia, totalement insensible au sex-appeal de Patrick Swayze. Elle est partie bouder sur le lit, face au mur, pour bien me faire sentir sa désapprobation. Tant pis, elle ne sait pas ce qu’elle a raté ! Le plus drôle, c’est que les 2 héros ne pouvaient pas se supporter, et irradiaient à l’écran. Ca s’appelle le talent. Patrick Swayze était un danseur reconnu, et un travailleur acharné. Il refaisait chaque pas, chaque geste jusqu’à ce que ce soit parfait, et il s’agaçait des maladresses de sa partenaire, qui n’avait pas la même discipline. Ceci dit en passant, Jennifer Grey avait 27 ans, et est arrivée à nous faire croire aux 16-17 ans de « Bébé », une sacrée performance (je vais oublier une minute les accords toltèques, je sais que ma parole ne sera pas impeccable : quel dommage qu’elle ait succombé aux sirènes de la chirurgie esthétique, nez refait, carrière envolée…). Si on dépasse le côté bluette, beaucoup de thèmes très sérieux sont abordés, collant à l’actualité des années 60 : l ‘émancipation des femmes, l’égalité des sexes, la bataille de l’avortement, le respect des valeurs, préfigurant les objecteurs de conscience, la réussite par le travail, etc...Cela fait partie à mon avis des raisons de son succès transgénérationnel. Je vais d’ailleurs vous confier un secret : j’avais un DVD en réserve pour l’offrir à mes petites-filles une fois qu’elles seraient adolescentes. Las, elles ne savent même plus ce que c’est, les tablettes n’ont pas de lecteurs, je ne suis plus du tout à la page avec mon cadeau désormais obsolète !
J’ai gardé le meilleur pour la fin : quand je suis arrivée à la librairie, j’ai posé mon téléphone et mes clefs sur le cahier où je note vos achats. La dernière vente du 14 était en haut de page, devinez le titre ? « Et si la vie continuait » !!!
J’y vois une très belle symbolique, car, oui, la vie continue, pas comme on l’aurait imaginé, certains ont souffert dans leur chair, d’autres ont perdu leur outil de travail, bref, chacun a pris un chemin qu’il n’aurait pu imaginer. Nous allons continuer, en nous réinventant, en essayant de garder les leçons de cette épreuve (je dis bien les leçons, car les polémiques, colères et critiques sont stériles, même si ce sont des étapes incontournables du deuil).
Continuons d’être prudents, on se retrouve « de visu » dès demain chez Personnali’Thé !