14 Avril 2020

Salut, Soleil ! Quel bonheur, renouvelé quasiment chaque jour, que d’ouvrir ses volets sur un ciel immaculé, et sur un astre chaleureux. Je dis souvent que, native du Sud, ce n’est pas la chaleur qui me manque, mais bien la luminosité. Alors, en ce moment, je ne boude pas mon plaisir, et profite de cette nature libérée, bien consciente que l’homme a joué à l’apprenti sorcier et est responsable de beaucoup des maux qui affligent notre planète. J’espère que ce confinement va permettre de retrouver du bon sens….car, comme Einstein, ce cancre patenté, avait coutume de dire « La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent »...Beau sujet de méditation, n’est-ce pas ?

 

Sinon, fierté aujourd’hui de poser mon regard sur des chemises de factures bien classées, une couleur par mois, en piles bien propres, résultats d’âpres négociations avec Lexia qui a très vite découvert que du papier sur du parquet, ça glisse ! Chouette, pirouette avant, arrière, double salto, arabesques, il a vite fallu freiner son ardeur, heureusement elle est assez obéissante, mais je lisais bien la frustration dans son regard. Enfin, c’est fait, et je me sens drôlement bien. Je sais bien que ce n’est pas compliqué, cela demande juste de la méthode, j’en ai, de la régularité, je peux en avoir, il n’y a pas d’enjeu si ce n’est de faciliter au maximum le travail de mon comptable, et pourtant je procrastine ! Objectif pour la reprise : garder ancrée en moi (au besoin avec un petit signe signal) cette intense satisfaction de la tache accomplie.

Sur ce, le dit comptable m’écrit ce matin : « il faut scanner ». Quoi, quoi, quoi ? Scanner avec mon téléphone plus de 250 feuilles ? Et les envoyer en une trentaine de mails ??? Vous imaginez mon vertige, finalement nous sommes arrivés à un compromis raisonnable, je vous ai déjà dit qu’il est vraiment chouette ? Donc, mission accomplie, jusqu’à la prochaine, mais forcément, puisque la boutique est fermée, il y aura beaucoup moins de factures à classer et à saisir pour ce trimestre, faut voir le bon côté qui existe en toute chose…

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Donc, cet après-midi, repos bien mérité en dégustant mon thé, préparé avec de l’eau solarisée bleue, selon les préceptes du Dr Len.

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Quand je vous ai parlé d’Ho’oponopono, cette technique ancestrale hawaïenne d’effacement des mémoires erronées (plus exactement, de transmutation en amour et en lumière), je ne vous ai pas raconté l’histoire très médiatisée de ce praticien à l’origine de la découverte de cette pratique aussi simple que puissante, reposant sur ce mantra « Désolé, pardon, merci, je t’aime » (voir le 2 Avril). Il avait l’habitude de compléter ses nettoyages en préparant de l’eau solarisée bleue.

Rien de bien compliqué. Une bouteille en verre bleu (ça, j’ai ramé pour en trouver une, et j’ai fini par en dénicher une fin de lot chez Alinea. sinon, les brocantes?), pas de bouchon en métal (ça perturbe les ondes), ni en plastique (fond au soleil). La remplir d’eau du robinet ou d’une source (pas d’eau de source en bouteille, hein!), puis exposer au soleil 1 heure minimum. C’est tout ! Donc, en ce moment, j’en prépare autant que je veux, et m’en sers comme eau de boisson, ou pour le café, le thé, également pour l’eau de cuisson ou de lavage des fruits et légumes, etc.

L’énergie du soleil a fait de cette eau (qui a été en contact avec Gaïa, notre terre mère) une véritable éponge à mémoires ! Le bleu de la bouteille nous apporte également toutes les vertus de cette couleur apaisante, purifiante, antispasmodique. Quand on se rappelle que le bleu est associé en symbolique au père, et qu’en hawaïen, le père se dit Aumakoua, comme le supraconscient de la Huna, la boucle est bouclée !

 

Donc cette eau bleue a une saveur particulière dont je ne me lasse pas, à la fois par sa pureté et par sa signification, et ce matin encore, mon premier geste après l’ouverture des volets a été d’exposer joyeusement mes bouteilles sur la terrasse.

Question eau, il me revient justement ces années où nous avons vécu au Moyen Orient, avant la première guerre du Golfe. Michel fuyait la maladie, n’importe quel psychologue l’aurait dit, malheureusement elle l’a suivi là-bas, mais bref, j’ai pris les enfants sous le bras et nous nous y sommes installés. Je vous passe les 50 ° à 3 heures du matin en sortant de l’aéroport, pire que quand vous vous prenez le sèche-cheveux dans la figure ! Non, le plus surprenant, c’était l’eau. Pas besoin de robinets d’eau chaude ou froide, elle sortait à la température extérieure, donc brûlante. C’était très économique pour la machine à laver rudimentaire. Très pratique aussi « tiens, midi, j’ai oublié de laver la nappe et les serviettes. Vite, un lavage de 20 mn (unique programme, je vous ai prévenu que c’était spartiate), 10 mn d’étendage sur le petit balcon, et la table était dressée à 12h30! ». Par contre, elle n’était pas potable, on ne s’y serait pas risqué même pour se laver les dents, donc on passait notre temps à charrier d’énormes bonbonnes venant de l’usine de désalinisation qui était au large. Déjà de l’eau solarisée ! Mais pas bleue, on ne pouvait pas tout avoir….Ah, souvenirs, souvenirs…

 

Je vous dis à demain pour d’autres jolis moments et petites surprises de la vie !

 

 

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