23 Avril 2020
- Le 23/04/2020
Quel bonheur ! Mes premières fleurs fraîches depuis mars !
Merci mon amie Martine qui est allé les cueillir aux Jardins de Galy exceptionnellement ouverts. Cette brassée de tulipes dans les tons corail, jaune, orangé et rouge me ravit, si j’ai bien compris, ils ont exceptionnellement permis la cueillette sur 2 jours car les fleurs souffraient du manque de soin et du soleil omniprésent. J’ai découvert sur internet que quelques gouttes de citron dans l’eau peuvent prolonger la vie des tulipes, je vous dirai (moi qui suis miss citron, j’ai encore découvert ainsi une nouvelle astuce citronnée, hi, hi!).
Côté soleil, d’ailleurs, vous avez remarqué que j’écris plus tard dans la journée, en effet, je me suis adaptée à l’exposition de ma terrasse, donc je lis le matin sur la terrasse (je rigole moins pour la chute des ventes de crèmes solaires, j’ai réussi à me cramer le décolleté et le nez en moins de 2 heures), et j’écris l’après-midi, toujours dehors, mais bien à l’ombre et à la fraîche, c’est divin.
Comment parler de bonheur sans remercier aussi Virginie pour l’animation de la méditation pour la Nouvelle Lune hier au soir. Joie de se voir (nous étions une quinzaine je crois), de se retrouver, de s’assurer de notre bonne forme, et de profiter de la guidance bienveillante de notre Virginie toujours aussi radieuse et enthousiaste. Un beau voyage, suivi d’un bon gros dodo après...Seul bémol : ma Lexia est rendue dingue par les outils numériques, what’s ap, skype, zoom la transforment en démon. La dernière fois, comme lors du cercle de lecture avec Carole-Anne, elle m'avait littéralement griffée et mordue, hier, idem, course et sauts dans la pièce, attaque sauvage de la tapisserie, miaulements agressifs, je pense que le son de ces applications doit être extrêmement pénible pour elle, les animaux perçoivent des fréquences que nous n'entendons pas. Donc j'ai dégainé ce matin les élixirs floraux, assistance, noyer, et étoile pour l'aider, mais elle reste très agitée...
Et puis, comment passer sous silence le langage des cartes ? Ce matin, j’ai tiré « au hasard » (le hasard existe-t-il ?) une carte de jeu Ho’oponopono, qui disait « Qu’est-ce que je choisis : la peur et la haine ou la paix et l’amour ? ».
Je trouve ce message particulièrement d’actualité, vous savez bien sûr ce que je choisis et m’efforce de toujours faire, mais je ne peux m’empêcher de noter les critiques, jugements, polémiques souvent stériles ou prématurés qui envahissent les réseaux sociaux (j’en suis très peu, mais je pense que c’est représentatif de l’état d’esprit), les articles déformés et déformants. Gigi, tu m’as envoyé ce matin une interview passionnante du Pr Montagnier. Je ne veux pas parler du fond. Non, ce qui m’a frappé, c’est l’insistance du journaliste à vouloir lui faire dire...et qu’il se refusait à dire...mais qu’on a dit qu’il a dit…pour dire qu’il dit n’importe quoi...bref, les dés étaient pipés dès le départ. Ca m’a d’ailleurs rappelé un épisode télévisuel datant d'il y a quelques années.
Vous connaissez cette manie des médias de décortiquer la moindre phrase d’une célébrité, la sortir de son contexte, pour descendre en flamme son auteur. Ce jour-là, c’était Daniel Cohn Bendit la victime. Un Daniel bien assagi qui n’a plus grand-chose à voir avec « Dany le Rouge » mais qui en a gardé toute la fougue et l’impétuosité. Bref, tous les médias le lynchaient à qui mieux mieux pour avoir prononcé une phrase très polémique, voire carrément scandaleuse. Quelques semaines plus tard, Laurent Delahousse avait proposé d’écouter TOUT le discours EN ENTIER prononcé ce jour-là. Rien de choquant, je dirais même que le propos était assez sensé. La phrase litigieuse était en fait un montage de fractions de phrases montées et accolées pour faire sensation, de surcroît sans aucun rapport avec le sujet qu’il abordait. Je n’ai aucune sympathie pour cet homme politique, mais la manipulation me dérange profondément, de quelque bord qu’elle vienne…Donc, ne soyons pas esclaves de BFM TV.
C’est comme quand une voisine me dézingue l’intervention du chef de l’État, je lui réponds que je ne sais pas, ne l’ayant pas regardé, et là, elle enchaîne « Moi non plus, mais on m’a dit... » ! « ON » a peut-être raison, mais quel dommage de lui abandonner notre pouvoir ! Alors, compassion, solidarité, gentillesse, chaleur humaine, gratitude, passons ce moment avec humanité pour nous retrouver tous et toutes en bonne santé, et reconstruire ensemble...J’y crois.
Pour terminer sur une note gaie, côté fausses bonnes idées, j’en ai deux là qui ne vont pas vous étonner :
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Tasse de thé sur une minuscule table à côté du pc = souris noyée !
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Carré de chocolat du côté du processeur du même PC = flaque chocolatée ! (à ce propos, là encore, souvenir pascal douloureux qui me ramène 60 ans en arrière, je vous en donne la primeur en PS)
Belle fin de journée, portez-vous bien !
PS : la poule en chocolat ! Millésime 1960 !
Quand j’étais petite, je ne tolérais pas le chocolat, alors qu’évidemment j’adorais ça (c’est d’ailleurs prouve par une enquête qui en faisait l’aliment le plus unanimement apprécié au monde. Tout le monde semble aimer le chocolat!). Le moindre petit morceau de la divine fève me provoquait urticaire, vomissements et autres joyeusetés. Alors, pour Pâques, les cloches rivalisaient d’ingéniosité pour déposer dans mon jardin des dragées, des sucettes, des pâtes de fruits et autres sucreries. A une exception près : une jolie poulette en chocolat noir que je devais déguster avec prudence, un tout petit morceau, presque une miette, chaque jour, pour tenter de déjouer le mauvais sort. Cette année-là, nous avions fêté Pâques dans les Pyrénées, et devions rentrer sur Bordeaux dans la foulée. Mes parents m’autorisèrent quelques friandises, mais décidèrent que c’était mieux que j’attende le retour à la maison pour savourer l’objet de ma convoitise (papa devait aussi veiller aux coussins de sa voiture…). Nous fîmes donc le trajet par un soleil de plomb, ma précieuse poule bien rangée sur la plage arrière. Il n’y avait pas d’autoroute à cette époque, donc nous arrivâmes assez tard, et quand papa sortit les bagages, ma divine poule pleine de promesses avait complètement fondu ! Ne restait qu’une bouillie marronnasse peu appétissante sous les yeux navrés de mes géniteurs, j’entends encore mes gros sanglots de désespoir. Eh oui, un enfant est toujours dans le moment présent, et à cette minute précise, je vivais un drame….Heureusement, pour moi, cette intolérance a miraculeusement disparu à la puberté et je me suis bien rattrapée depuis, même si je pense toutjours à cette belle poule...